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08/1014
Après avoir rendu la voiture on se rend à la gare routière de Cayenne pour prendre un minibus pour St Georges d'Oyapock. C'est la dernière ville française avant le Brésil. 2 heures à attendre que le bus soit plein et nous voila parti pour deux heures trente de route.
14h30,arrivée à St Gorges , il n'y a que deux hôtels et pour cause c'est juste une petite ville de transit entre les deux pays. On trouve l’hôtel et on nous dit qu'il est complet. La seule chose à faire est de traverser la rivière et de rejoindre Oiapocke au Brésil. C'est fait en 10 minutes .
On débarque et là c'est complétement différend la ville est vivante, dynamique, agréable. Plusieurs hôtels disponibles on a choisi le Floresta. Ensuite on part s’enregistrer à la police Fédérale. Nos devrons quitter le territoire au plus tard le 08/01/15 sinon on peut avoir des problèmes ça ne rigole pas.
D'ici on partira pour Macapa en omnibus.
2 commentaires -
8/10/14 au 11/10/14
Oiapoque 1ère ville brésilienne, on devait rester une journée finalement on sera resté 3jours l'ambiance est bonne. Les commentaires disant que le ville est dangereuse en raison du passage des orpailleur n'est plus d’actualité. En effet il y dix ans c’était le cas avec la violence règlement de compte prostitution etc mais depuis que la ville c'est moderniser ( goudrons, construction et présence de la police et une caserne de l'armée ) C'est plutôt bien, la rivière est jolie et les gens sympa on y mange bien surtout le bœuf et les jus de fruits. Les hôtels son vétustes mais pas chers.
Ce qui surprend c'est la musique omniprésente , le ballet des motos taxis et tous les commerces de rue . La France juste de l'autre coté du fleuve ça fait bizarre.
La végétation de l’Amazonie est une frontière naturelle plus efficace qu'une frontière classique il faut en vouloir pour passer par là.
Par contre les touristes sont inexistants à part peut être quelques guyanais de Cayenne qui viennent se promener. Le lieu mérite le détour.
La chaleur est importante au environ de 35° alors on reste dans la chambre d’hôtel de 11h00 à 17h00 avec une vieille clim qui tourne à fond. On sort juste vers 14h00 pour acheter à manger.
La vie n'est pas chère un plat complet au restau c'est 5 euros mais on peut manger pour moins. Les boissons sont à 1,Euros ( jus, bière ou eau ). On a vu personne fumer jusqu'à maintenant , sans doute en raison d'un stress minimum. Le réseau internet n'est pas très fiable mais la fibre optique est prévue pour bientôt...
En nous baladant dans la ville on remarque des tas de petits commerces le long des rues ou plutôt l'offre de petits services. Les gens se débrouillent pour faire un peu d'argent. En face de la terrasse de l’hôtel le long des quais un homme vend des babioles sur un petit étal tracté par un vélo. Sa petite chaîne hifi hurle des extraits de musique de 8h00 à 19h00 tous les jours. C'est insupportable.
Le deuxième jour on change d’hôtel on passe du floresta à l'amazonia . La patronne veut absolument nous mettre en contact avec un de ses clients qui est français.
Le lendemain on fait sa connaissance, il est ici depuis une trentaine d'année il habite dans le centre du Brésil et vient traiter des affaires à oiapoque . Il nous explique pleins de choses sur le pays , politique , économie , société etc.
On vient d'acheter nos billets de bus pour Macapa départ demain à midi 60 euros à deux pour parcourir 600km . C'est agent de Amazontur qui se trouve dans la rue qui a récupéré nos passeports , il a filé en moto au terminal rodoviaria , récupéré les billets et nous les a apporté avec les passeports. Nous avions vérifié ce système bizarre avant de lui confier nos passeports .
C'est une route moitié piste moitié goudron que l'on va prendre demain c'est est le seul moyen moyen de venir ou de quitter Oiapoque . En attendant d'aller manger un morceaux nous faisons quelques partie de rumikub sur la terrasse avec ambiance musicale offerte par le vendeur de cd.
Juste avant la nuit on descend manger des brochettes dans la rue elles sont accompagnées de riz , haricots rouges et manioc.
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Le samedi 11/10/14 nous prenons le "onibus" pour Macapa notre prochaine étape. La seule route qui relie Macapa est la BR 156 ( pas d'avion , pas de train ....) Elle est quasiment impraticable pendant la saison des pluies. On mettra 11h00 pour 600 kms.
Départ à midi puis barrage de l'armée au bout de 15 minutes. On pense qu'il s'agit d'un contrôle mais nos passeports bien en évidence ne serviront à rien. Tout le monde descend puis on voit monter deux militaires équipés de bombes insecticides qu'ils vont consciencieusement vider dans tou les recoins du bus. Pendant ce temps un officier nous demande si on a de la fièvre des courbatures... En fait l’épidémie Guyanaise de Chikungunya fait peur et le Brésil fait tout pour éviter qu'elle n'arrive a Macapa.
Les 3 heures suivantes seront assez sportives car le bus roule sur une piste très accidentée. Avant d'arriver à Macapa on s'arrete 3 fois pour manger et deux fois pour réparer "un truc" dans le moteur. On traverse des petits villages qui semblent avoir poussé le long de la route.
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On arrive à Macapa le samedi vers 23h30. On saute dans un taxi en lui indiquant l'adresse d'un hôtel trouvé sur le net. Heureusement il reste de la place, chose pas évidente car le lendemain on apprend qu'une énorme fête religieuse à lieu ce dimanche que beaucoup de monde est venu à Macapa pour l'occasion.
Dimanche nous partons visiter la "Fortaleza de Macapa" , mais en raison de la fête celle ci est exceptionnellement fermée . On essai alors de partir en bus pour aller sur la ligne de l’équateur , une des seules attraction de Macapa mais les bus sont tous réservés pour cette fête. Reste le taxi qui doit faire de couteux détours pour arriver au "Marco Zéro".
Le monument est à voir surtout pour ce qu'il symbolise, car il est situé en périphérie de la ville dans une zone pas très jolie.
Pour rentrer on prend une motos taxi (deux) , sensations assurées car ici le code de la route est approximatif. Mais on est arrivé très vite et ça rafraichit ( 35° à l'ombre).
Les piétons ne sont pas prioritaires en ville , ce qui nous a valu de véritables frayeurs au début.
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