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    En attendant le départ on peut voir le petit port de Santana en pleine effervescence car d'autres bateaux sont arrivés en escale pour décharger et recharger du fret. Ces bateaux transportent des passagers, mais sont aussi les ravitailleurs de tous les petits villages et les maisons isolées qui dépendent du fleuve. La quantité de marchandises manutentionnée est très importante et variée cela va du matériel de construction aux fruits en passant par des bagages, des motos ...

    C'est parti pour 36h00 de navigation sur l'Amazone. Nous avons trois escales : Almerim, Prainha et Porto Alegre, mais en réalité on fera une dizaine d’arrêts rapides dans de petites localités ou en plein milieu du fleuve. Dans ce cas c'est un petit bateau qui se colle à nous pour transférer de la marchandise ou des passagers.

    Les repas sont compris dans le prix du billet, alors on descend manger sur le pont inférieur. Il n'y a que 8 places autour de l'unique table alors on patiente avant d'avaler rapidement le plat du jour . Ce soir c’est une soupe , les deux prochains ce sera du poulet avec riz, fayot, et manioc en poudre.La cuisine dans le nord du Brésil n'est pas très variée , mais est servie en bonne quantité. Pour la toilette c'est pareil faut attendre son tour

    Nous naviguons très prés de la forêt pour éviter au maximum le courant, car nous remontons le fleuve . Mais assez loin pour ne pas toucher les bancs de sable C'est une chance pour nous car la vitesse est ralentie et la proximité des berges permet de vraiment se rendre compte de la densité et la luxuriance de la végétation. Par endroit la forêt est déboisée, l'espace gagné est cultivé, d’après ce qu'on a lu c'est pour le soja. Tout le long du fleuve des gens se sont installés, ils vivent dans des maisons sur pilotis , toutes possèdent un petit embarcadère. Le soir venu on peut admirer le soleil se coucher à travers les arbres .

    La nuit se passe bien on a pris nos repères et la baisse de la température permet de bien dormir. Au petit matin une fraîcheur humide se fait sentir ,on avait perdu l'habitude, alors on attend avec impatience que le soleil se lève.

    Pendant le voyage on passera des paysages de forêt puis des petites montagnes puis des plaines à mesure que l'on s'approche de la ville d'arrivée.

    A 9h00 soit 39 heures après le départ , Santarem est en vue .Surprise on assiste à la fameuse rencontre entre les eaux brunes du rio Tapajos et les eaux marrons de l'Amazone. Celles ci ne se mélangent pas et la séparation est très marquée. Le phénomène est encore plus spectaculaire à Manaus où les eaux qui se jettent dans le fleuves sont beaucoup plus sombres.

    On ne le verra pas car nous avons finalement décidé d’éviter cette grande ville qui est actuellement dans la fournaise.

    Du bateau on commence à repérer les hôtels grâce à leurs noms hauts perchés sur les bâtiments  ( c'est très pratique). L’embarcadère étant saturé on va devoir s'amarrer à un autre bateau pour descendre à quai.

    les hamacs sont installés mais seront ajustés pendant tout le trajet

     

     

    chargement du fret à Santana

    Apéro avant le diner

     

    la forêt impénétrable

    une escale

     

    transport scolaire

    habitation isolée sur le fleuve

    c'est complet il faut attendre

    débarquement à Santarem


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    16/10/14

    Santarem plus de 280000 hab est située entre Manaus capitale de l'état d'Amazonie et Belem capitale du Para, au croisement du rio Tapajos et l'Amazone. C'est une ville relais entre ces deux grandes villes pour le transport de marchandises et une étape pour les passagers. On l'a remarqué avec le nombre d’hôtels complets. Les gens s’arrêtent ici pour prendre une correspondance fluviale ou routière, vers une autre destination, C'est pour cette raison que les touristes sont quasi inexistants si ce n'est quelques brésiliens qui se rendent à la station balnéaire de Alter de Chao. Un endroit qui n'aurait rien à envier aux plages de sable fin de l'océan, on vérifiera.

     

    Les bâtiments ressemblent beaucoup à ceux que l'on trouve dans les centres ville du Portugal, trace de l'époque coloniale.

    Le lendemain de notre arrivée nous visitons le musée de Dica Frazoe, chez elle. C'est une vieille dame (94 ans ) qui est devenue célèbre en confectionnant des vêtements avec des matières premières végétales issues de la forêt. C'est d'ailleurs elle qui nous servira de guide pendant la visite. On verra des pièces commandées par la reine de Belgique, un président brésilien , même le pape possède une de ses créations.

    Ici, la ballade le long du fleuve dès que le soleil se couche est le rituel quotidien des habitants. Ce chemin piéton en bordure du Tapajos ,désert la journée à cause de la chaleur ,se remplit de petits vendeurs de jus de fruits, de sandwich, de plats cuisinés etc . Les gens profitent de ce moment pour faire du sport, se rencontrer, faire des barbecues sur la plage et écouter de la musique. Nous on en profite pour aller manger du vatapa (blé ,haricots, herbes ,crevettes ou poulet ) et boire de l'eau de coco. L'ambiance générale est vraiment agréable.

    La musique est présente partout , surtout dans la rue, avec les voitures suréquipées de décibels ou devant les boutiques.

    Le plus bruyant reste la campagne présidentielle, les deux finalistes s'affrontent dans les rues à coup de slogans hurlés dans les hauts parleur géant de voitures équipées pour l'occasion. Sans compter les défilés avec drapeaux et musiques.

    Le lendemain nous nous rendons au bureau de l'IBAMA sorte de ministère de l’écologie pour trouver des infos sur une communauté amérindienne qui pratique l’écotourisme. Bingo ! Nous avons au moins l'heure et l'endroit du passage du bus qui va à Jamaraqua.

    Le départ est reporté à lundi pour éviter d'arriver un dimanche. Nous profitons du week end pour aller au marché de Santarem. On fait le plein de fruits ananas , mangue, papaie etc …....

     vue sur Santarem

    la rencontre des eaux

    Santarem le soir

    l'entrée du marché

    étalage de potions magiques

    campagne éléctorale animée

     


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    Jamaraqua 4 jours

     

     

    20/10/14

    Nous sommes devant l’arrêt de bus pour Jaramaqua. Il arrive à l'heure prévue soit 11h00.

    Nous partons avec quelques passagers et du fret pour les différents villages que nous allons traverser. On quitte peu à peu la ville pour 3h30 de route à travers beaucoup de champs cultivés. A mesure que l'on s'approche de la destination il y a de plus en plus de forêt et le goudron laisse place à la terre rouge locale. En entrant dans la zone protégée nous devons nous enregistrer au poste de contrôle de la forêt et payer 26 Réals pour la journée.

     

    En descendant du bus à Jamaraqua nous sommes accueillis par le chef du village qui était au courant de notre arrivée. Il nous emmène visiter le carbet et propose que nous fassions dès le lendemain matin une petite rando en forêt primaire, puis de la pirogue dans un bras du fleuve Tapajos, un des plus grand réservoir d'eau douce du monde.

    Le carbet du village est construit directement sur la plage (superbe vue). Il accueille généralement les gens venus de Santarem ou Alter du Chao pour une nuit, la veille de la ballade.

    Tous les repas se prennent chez Pédrinho le chef du village. Il nous explique que la communauté de Jamaraqua existe depuis 40 ans , il a commencé avec 3 familles et aujourd’hui elles sont 26, pour 108 habitants. Ce village s'est modernisé, le cliché des huttes et des gens habillés avec un bout de tissus n'existe pas. Ici il y a un peu électricité et l'eau courante provient d'un puit ce qui nous permet de boire l'eau du robinet. Il y a également une petite école, une petite salle des fêtes …

    Chacun donne un peu de temps pour la communauté ( guide , vente de bijoux etc ). Néanmoins dans le site la grande majorité des tribus , elles sont 28 , n'est pas ouverte à l’écotourisme ( 5 sont ouvertes).

    Si le parc n'avait pas existé l’industrie agricole aurait rasé la forêt tout le long du fleuve en faisant fuir les populations. Chose qui se fait à grande échelle encore aujourd’hui , ailleurs en Amazonie, de manière plus ou moins correcte « flèches contre buldozer ».

    Le lendemain à 8h00 nous partons avec le guide pour cette petite randonnée sous un ciel nuageux. Au bout de quelques minutes une petite pluie commence à tomber , elle se transformera très vite en trombes d'eau . On continu à marcher en écoutant les passionnantes explications du guide, mais pour les photos c'est presque nul. Notre appareil est étanche mais la coque étant mouillée les images sont déformées . Au début on pouvait éponger mais cela n'a pas durer. Heureusement que l'eau est tiède.

     

    Au bout de deux heures le guide se retourne pour annoncer fièrement qu'il ne pleut plus . On ne comprend pas car la pluie continu à tomber. Il précise que l'eau vient des arbres pas du ciel . Pas convaincu et soupçonnant une blague à touristes on n'attendra d’être dans une clairière pour vérifier ses dires. Il avait raison , il pleut mais il ne pleut plus.

    Pendant cette marche on aura juste vu quelques singes , une mygale sortant de son trou, une grenouille venimeuse ,des traces de jaguars et des papillons multicolores . Hélas pas de photos.

    Certains endroits sont délimités pour permettre des études sur certains végétaux . Il resterait encore beaucoup de plantes médicinales à découvrir . Le guide nous en montrera certaines qui sont régulièrement utilisées par les habitants de Jamaraqua, surtout des écorces.

    La ballade en pirogue au travers d'arbres immergés se fera sous un soleil de plomb en fin d’après midi.

    Une des richesse de la région était la culture et le travail du latex. Une micro activité de seringueros ( préleveur de latex ) existe encore. La quantité produite permet de créer quelques objets en latex naturel : des petits bijoux , de la maroquinerie , des tongs etc

    Nous avons pu assister à la fabrication dans la petite usine et le séchoir à latex.

    Il faut : 500 grammes de latex pur auquel on ajoute un demi litre d'eau , il faut bien mélanger. Ensuite laisser sécher quelques heures dans des moules. Ensuite passer ces bandes de pâte de latex dans une presse à rouleau plusieurs fois pour obtenir 5 mm d'épaisseur. C'est prêt, reste à faire sécher quelques jours avant de les travailler.

    Nous sommes restés à Jamaraqua 4 jours au total, pour profiter du coin qui est paradisiaque. Plus aurait été mieux mais le voyage en est encore à son début.

    On est reparti un vendredi à 5h00 , cette fois l’arrêt de bus ne posait pas de problème car il partait du village. En fait le bus appartenait à la communauté et cela créait deux emplois.

     le bus pour Jamaraqua

     sur la route de Jamaraqua

    une passante dans Jamaraqua

    ballade en forêt

    le plus gros qu'on a vu

    la forêt primaire

    la chambre

    un visiteur

    un envahisseur

    séchage du latex

    échoué sur la plage

     

     

     

     


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    Alter du Chao 4 jours

     

    24 /10/14

     

    Nous sommes retournés à Santarem pour prendre un bus pour Alter do Chao, l'endroit le plus touristique de la région. C'est une petite ville d'environ 8000 habs dont le seul intérêt est le bord du fleuve. L’arrêt de bus fut compliqué à trouver mais maintenant nous savons que pour avoir une info il faut poser la que stion à trois personnes différentes puis trier les réponses.                       Nous arrivons à Alter do Chao en début d’après midi et commençons à chercher l'auberge de la floresta qui serait pas mal d'après les guides. Effectivement l'auberge porte bien son nom elle est construite dans un petit carré de forêt, c'est très jolie et bien fait. Durant le séjour on aura la visite de quelques macaques et d'un iguane. Après avoir visité les lieux on s'installe dans le petit carbet qui se révélera trop petit quand il est complet.

    On découvre qu'un petit chemin nous emmène directement sur une plage à environ 200 mètres. Cette plage n'est pas très fréquentée car éloignée du centre du village et de la plage principale. L'eau est vraiment bonne , en fait sa température n'a jamais changé depuis Kourou .L’auberge est équipée d'une cuisine collective, une bonne nouvelle on va pouvoir varier un peu le quotidien alimentaire. Ce sera fait dès le lendemain en achetant deux poissons à un pêcheur et de la gomme de tapioca pour faire des « crêpes ».

    L'endroit est effectivement très beau , c'est un ensemble d’îles le long du fleuve Tapajos , à certains endroits des langues de sable émergent lors de la saison sèche ( c'est le cas actuellement ).

    La plage principale est très animée avec musique , bar les pieds dans l'eau , jet ski etc .Du coup on l'a évité c’était trop bruyant. De nombreux racoleurs plus ou moins guides , certains en ont fait les frais, proposent des tours en pirogue pour aller voir les dauphins roses ou aller en forêt.

    Ce lieux est très fréquenté par des rasta et des hippies récents ou antiques qui vivent soit en marge soit en faisant un peu de commerce ou les deux.

    Un des magasins de souvenirs vaut le déplacement c'est plutôt un mini-musée d'objets confectionnés par des tribus indigènes .Tout est parfaitement classé par tribu et type d'objet cela va des vêtements aux armes en passant par les bijoux et instruments de musique etc ... On y a trouvé des fabrications de Jamaraqua. Dommage photos interdites à l’intérieur.

    Nous avons fait des rencontres sympathiques dans cet hébergement dont plusieurs voyageurs français mais aussi des brésiliens très sympa de Belem, Rio et Manaus.

    Le propriétaire des lieux est aussi prof de capoeira angolaise, c'est de la musique faite avec des berimbau. On a pu assister aux répétitions avec son groupe. Cela méritera qu'on s'y intéresse après notre retour.

    En tous cas on aura bien bronzé et lézardé pendant ces 4 jours et sans coup de soleil s'il vous plaît.

    Mais il est temps de reprendre la route avec nos sacs qui semblent de plus en plus lourds. Il devenait urgent de partir,  car notre argent liquide était presque épuisé, les distributeurs étaient soit en panne soit ils ne reconnaissaient pas nos cartes.

    Le 28/10/14 on quitte donc Alter de Chao pour sauter dans un bateau à Santarem direction de nouveau Santana. On a l'impression de repartir au point de départ mais nous avons eu des infos concernant le train qui va à Serra de Navio et dont on arrivait pas avoir de nouvelles.

    un bout de plage

    un autre bout de plage

    auberge de la floresta , l'entrée

    le petit carbet

    pas loin du carbet

    noix de cajou dans son fruit

    un visiteur du soir

     

     


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    SERRA DE NAVIO

     

    31/10/14

     

    Le bateau arrive le jeudi à Santana à minuit , petit problème c'est une ville pas très sûre la nuit . On connaît un hôtel pas très loin mais s'il est complet on est mal. L’équipage nous autorise à rester avec quelques autres passagers à l’intérieur jusqu'au matin . Alors on réinstalle les hamacs et on dort pendant que l’équipage décharge le fret.

    Au petit matin on prend le café da manha sur le port puis direction le l’hôtel Rio Verde pour un squatte bien mérité.

    Dans la journée on part à la recherche de la gare ferroviaire. On la trouve assez facilement ,elle se situe à environ 30 minutes de l’hôtel. D'après un panneau sur le quai le train part le lendemain à 10h00.

    Ce train emmenait les travailleurs à Serra de Navio ou des entreprises étrangères exploitaient du minerai . La ville de Serra de Navio s'est développée autour de cette activité. La grosse partie de l'exploitation a été arrêtée mais le train est encore utilisé pour surtout transporter des marchandises et aussi des passagers. En effet le tarif pour un aller est de 1.80 euros pour faire 193km ce qui est plus qu’intéressant pour les bas revenu d'ici. Nous on fait ça en touriste dans un des dernier train de voyageur en activité au Brésil.

    Vendredi 10h00 le train démarre très lentement on quitte Santana en passant tout près d'habitations très précaires en bois au milieu de zones inondables. On voit aussi des potagers magnifiques cultivés en hauteur.

    A mesure qu'on avance le train balance de plus en plus de coté malgré une vitesse d'environ 20kms heure. Nous apprendrons plus tard que la voie n'est plus vraiment entretenue régulièrement et que pour pouvoir négocier au mieux les virages la vitesse a été ralentie au maximum. Pour faire ce trajet il fallait il y a quelques années 4 heures, contre une dizaine aujourd'hui. On l'ignorait et le voyage fut plus que long en pleine chaleur au ralenti et avec un tangage rappelant notre Homère au beau milieu de l'atlantique.

    9h30 de rail ont été nécessaire pour arriver à Serra de Navio. Durant le trajet nous avons traversé la forêt , passé des ponts , vu de magnifiques lacs et rivières et grimpé de petit relief. Le train s'est aussi arrêté dans de petites gares improbables au milieu de nulle part. Mais ce qui est aussi visible comme partout ailleurs c'est l’omniprésence du plastique , bouteilles, sacs etc.. et les traces de la déforestation.

    Ici et là des monticules d'arbres et arbustes bien alignés à perte de vue qui attendent le feux pour disparaître. Ces arbres on été abattus puis avec le reste de la végétation on été déblayés à l'aide de bulldozers. Ces rangées de bois seront brûlées après séchage. Déforester un bout de foret prend du temps et c'est très méthodique. Avec la végétation disparaît toujours la faune qui va avec.

    On arrive donc dans la nuit à destination hélas pour nous la estacion ferroviaria est excentrée par rapport à la petite ville de 3700 hab. Il faut 45 min à pied mais en pleine nuit sans éclairage c'est perdu d'avance alors on prend un taxi. Le taxi nous prend le double du convenable et nous pose devant un hôtel qui nous prend le double du convenable.

    Le lendemain matin un coup d’œil à l’extérieur nous montre l’étendue de l'arnaque ,on est dans lotissement de travailleur à 15min du centre ville . Le centre ville s’avérera assez glauque sans l'animation et la bonne humeur du Brésil que l'on connaît. Un taxi nous emmène à l'auberge de la borboleta qui est à faire selon une info qu'on avait. On arrive mais le lieu est désert sans vie mais le gérant affirme que c'est complet.

    Décision repartir sur Santana car le lieux est vraiment louche. Il y avait pourtant à voir  le lac bleu une ancienne carrière de minerai abandonnée et la nature qui est vraiment belle ici. Selon certaines rumeurs ce lac serait pollué un véritable scandale écologique, même des journalistes auraient eu du mal à enquêter. C'est peut être la raison d'un si mauvaise accueil. Ce n'est pas grave le but était surtout de prendre ce train.

    Après 5 heures à attendre le bus nous voilà en route vers Santana . le trajet durera 4 heures crevaison comprise.

    On est content de retrouver notre hôtel habituel de Santana. Demain 10h00 départ pour Bélèm.

    la gare de départ

    les gares desservies

    la locomotive

     les waggons

    l'intérieur , au premier plan le vendeur de friandise

    en chemin

     on repart en bus

    100 mètres plus loin la crevaison

    au retour ça secoue aussi

     


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