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Lundi 13/10/14 nous quittons Macapa en bus, après avoir longuement cherché l’arrêt Nous allons à Santana qui est situé à 25 kms en aval de l'Amazone pour embarquer sur un bateau en direction de Santarem.
Nous aimerions également voyager sur l'unique ligne de chemin de fer qui traverse l’équateur et la foret. Ce train partirai de Santana pour Serra do Navio qui est un petit village ouvrier isolé.Hélas les informations introuvables sur places nous ferons annuler le projet et avancer le départ pour Santarem.
Santana est un petit port qui vit de transfert de marchandises et de passagers pour Santarem, Belem, et Manaus ( centre de l'Amazonie).
Nous achetons les billets départ à 18h00 , alors nous négocions avec l’hôtel pour rester dans notre chambre jusqu'a 16h00. On ne se voyait attendre toute l’après midi en pleine chaleur. A 16h00 On embarque et installons nos hamacs car le voyage va durer 36 heures et nous passerons deux nuits à bord. On attache les sacs avec un cadenas à un poteau.A priori il n'y a rien à craindre des passagers mais des gens peuvent s'amarrer au bateau pendant la nuit, monter à bord et s'emparer des sacs .
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En attendant le départ on peut voir le petit port de Santana en pleine effervescence car d'autres bateaux sont arrivés en escale pour décharger et recharger du fret. Ces bateaux transportent des passagers, mais sont aussi les ravitailleurs de tous les petits villages et les maisons isolées qui dépendent du fleuve. La quantité de marchandises manutentionnée est très importante et variée cela va du matériel de construction aux fruits en passant par des bagages, des motos ...
C'est parti pour 36h00 de navigation sur l'Amazone. Nous avons trois escales : Almerim, Prainha et Porto Alegre, mais en réalité on fera une dizaine d’arrêts rapides dans de petites localités ou en plein milieu du fleuve. Dans ce cas c'est un petit bateau qui se colle à nous pour transférer de la marchandise ou des passagers.
Les repas sont compris dans le prix du billet, alors on descend manger sur le pont inférieur. Il n'y a que 8 places autour de l'unique table alors on patiente avant d'avaler rapidement le plat du jour . Ce soir c’est une soupe , les deux prochains ce sera du poulet avec riz, fayot, et manioc en poudre.La cuisine dans le nord du Brésil n'est pas très variée , mais est servie en bonne quantité. Pour la toilette c'est pareil faut attendre son tour
Nous naviguons très prés de la forêt pour éviter au maximum le courant, car nous remontons le fleuve . Mais assez loin pour ne pas toucher les bancs de sable C'est une chance pour nous car la vitesse est ralentie et la proximité des berges permet de vraiment se rendre compte de la densité et la luxuriance de la végétation. Par endroit la forêt est déboisée, l'espace gagné est cultivé, d’après ce qu'on a lu c'est pour le soja. Tout le long du fleuve des gens se sont installés, ils vivent dans des maisons sur pilotis , toutes possèdent un petit embarcadère. Le soir venu on peut admirer le soleil se coucher à travers les arbres .
La nuit se passe bien on a pris nos repères et la baisse de la température permet de bien dormir. Au petit matin une fraîcheur humide se fait sentir ,on avait perdu l'habitude, alors on attend avec impatience que le soleil se lève.
Pendant le voyage on passera des paysages de forêt puis des petites montagnes puis des plaines à mesure que l'on s'approche de la ville d'arrivée.
A 9h00 soit 39 heures après le départ , Santarem est en vue .Surprise on assiste à la fameuse rencontre entre les eaux brunes du rio Tapajos et les eaux marrons de l'Amazone. Celles ci ne se mélangent pas et la séparation est très marquée. Le phénomène est encore plus spectaculaire à Manaus où les eaux qui se jettent dans le fleuves sont beaucoup plus sombres.
On ne le verra pas car nous avons finalement décidé d’éviter cette grande ville qui est actuellement dans la fournaise.
Du bateau on commence à repérer les hôtels grâce à leurs noms hauts perchés sur les bâtiments ( c'est très pratique). L’embarcadère étant saturé on va devoir s'amarrer à un autre bateau pour descendre à quai.
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Le Cachiri
Ingrédients :
manioc
canne à sucre
patate douce
Le cachiri est la bière traditionnelle amérindienne fabriquée à partir du manioc. Il en existe plusieurs recettes.
La préparation du cachiri est généralement confiée aux femmes : elles mâchent le manioc et le recrachent dans un récipient où le liquide est laissé à fermenter quelque temps. La mastication a pour rôle de digérer l'amidon en sucres simples.
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Crème de patates douces
Ingrédients:
1kg de patates douces
300G de sucre
1dl de rhum
2dl d'eau
sel
Éplucher les patates douces et les mettre à cuire 25 minutes dans de l'eau légèrement salée puis les réduire en purée.
Faire un sirop épais avec le sucre et l'eau.
Rajouter le rhum, fouetter énergiquement et mettre au frigo.
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Le Ti Punch
15 cl de rhum blanc
1 cuillère à thé de sucre de canne
1/2 quart de citron vert non traitéElle est on ne peut plus simple. Dans un petit verre à punch ou apéritif, versez le rhum blanc. Ajoutez le sucre puis pressez-y le citron. Ajoutez le morceau de citron pressé au mélange. Le zeste va parfumer et donner du goût.
Il ne vous reste plus qu'à touiller comme on dit ici. C'est prêt !
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