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    SAO LUIS

    5 jours

     

    Première nuit passée dans un bus cela s'est plutôt bien passé malgré les nombreux dos d’âne qui sont placés au milieu des nationales. Les sièges de ces bus sont très confortables et s'inclinent quasiment à l'horizontale .

    On arrive donc à 9h00 , un taxi nous dépose dans le quartier historique ou l'on a réservé une chambre dans la pousada d'un Danois. Comme les noms des rues changent après chaque élection municipale on a un peu de mal à nous retrouver dans ce quartier. Il fait penser à la Croix Rousse  (pour les nombreuses pentes) mais il y a très très longtemps car ici tout est à faire car laisser à l'abandon. C'est un lieu classé à l'unesco, mais le touriste risque d’être un peu déçu. Nous trouvons enfin la « maison Franckie » qui est une ancienne maison coloniale rénovée , c'est superbe aussi bien que sur le site.

    On sera resté ici 5 jours pour se refaire une santé, du linge, se reposer , cuisiner, préparer la suite etc.

    A Sao Luis on aura découvert le guarana d’Amazonie qui est un mélange de lait en poudre, de sirop de guarana , des noix du Brésil, avocat, banane, papaye et des glaçons , le tout passé au mixer.

    C'est une boisson très énergétique et délicieuse , jamais bu un truc pareil.

    Enfin la première caïpirinha mais une grande déception. Le lendemain on change de bar ( celui d'en face) et là bonne pioche , on en a bu deux très fortes. La 51 se vend ici 2 à 3 euros le litre !

    Sao Luis est la troisième ville à influence africaine du Brésil on le remarque avec l’artisanat local dans les boutiques et l'agréable ambiance musicale dans le centre historique, essentiellement du reggae et du berimbao ( capoeira).

    La ville a hélas son mauvais coté avec une criminalité hors du commun, des policiers ou vigiles armés à tous les coins de rue, les coups de feux entendus tôt le matin... C'est apparemment le trafic de crack qui en est la cause et qui est responsable des 4 ,5 assassinats quotidiens ( statistiques de novembre 2014). Les gens vivent avec ce risque et nous on est content d'avoir orienté le voyage loin de ces grandes villes.

    Samedi on part en excursion avec un groupe pour une balade à 250 km de Sao Luis. Après 4 heures de route en minibus on descend à Bareirinhas devant le parc national des Lençois. Un tout terrain nous approche du parc juste devant les dunes après un parcours accidenté et douloureux pour les fesses.

    Les Lençois c'est un désert de dunes blanches qui s’étend à perte de vue avec, dans des creux, de l'eau restante de la saison des pluies. A cette époque il reste très peu d'eau mais encore assez pour une petite baignade. Le paysage est à couper le souffle , la marche dans le sable mou coupe aussi le souffle et les jambes par la même occasion. Faute d'avoir mal organiser cette visite, on reste sur notre faim 2 ou 3 jours auraient été parfaits pour mieux connaître le coin. Il paraît que la nuit dans les dunes avec le silence sont c'est magnifique.

    Retour chez Franckie en soirée , on est bien fatigué surtout les yeux , demain dimanche c'est le départ de nuit pour Ubajara.

     les pentes de Sao Luis

     la partie centre historique renové

    La ville nouvelle au fond

    le bar de la soif

    les Lençois

    encore les Lençois

    Lençois encore

    une belle maison hors du temps

     

     

     


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    17/11 /14 au 24/11/14

     

    Nous sommes dans le bus pour Fortaleza pour descendre à mi chemin, à Tiangua , de là nous devrons rejoindre Ubajara à une quinzaine de km. Nous avons réservé une semaine dans une pousada ( auberge).

    En quittant Sao Luis on traverse plusieurs zones industrielles, on croise beaucoup de camions de marchandise cela change encore beaucoup par rapport au nord du Brésil.

    La nuit est agitée car il faut surveiller l’arrêt et en pleine nuit pas évident de reconnaître les villes traversées.Heureusement le motorista ( conducteur ) devrait nous réveiller si on se rate.

    On arrive à Tiangua au petit matin après avoir admiré un superbe lever de soleil dans la basse montagne. Dès la descente du bus on ne peut nier que l'on se trouve en altitude (850 mètres ) car le frais est limite froid. Par chance on est encore habillé en mode voyage en bus au Brésil c'est à dire : polaire , pantalon, chaussettes et bonnet , oui bonnet en laine pour contrer le blizzard sans neige craché par la clim, sans oublier nos serviettes qui servent de couverture.

    On avale un petit déj à la gare après avoir commandé trois fois !

    Maintenant il s’agit de trouver un transport pour la ville d'Ubajra , comme d'habitude il faut demander à plusieurs personnes ( pro ou autochtone ) le renseignement désiré. On arrive enfin au bon arrêt de microbus , ici il y a le bus , le minibus et le microbus , à Tiangua le microbus se nomme Copitrace , « o copi » pour les habitués.

    Le copi nous laisse au centre d'Ubujara mais problème la pousada se trouve à environ deux kilomètres du centre. Alors on tente de faire le trajet à pied et on réussi sans faire trop de détour.

    Le propriétaire et son épouse nous accueillent chaleureusement et les chambres sont très bien avec terrasse sur la piscine. Le hic c'est pour faire les courses mais entre la marche et la gentillesse des propriétaires cela se passera bien .

    Nous avons choisi ce lieu car il est situé juste à coté d'un parc naturel géré par l'institut Chico Mendes ( ICMBIO) dans ce parc on peut visiter des grottes qui sont accessibles par téléphérique ou à pied ( 7km de descente) puis remonter par le Bondinho ( surnom du téléphérique). Celui ci est en service seulement à partir des vendredis. On se rabat sur une petite rando avec un guide dans la forêt .

    Les jours suivant l'aubergiste nous emmènera visiter la région en voiture , voir la fabrication artisanale du sucre, visiter des sites touristiques , voir une fêtes locale pour célébrer la floraison du fruit de la passion ( ostensiblement évangélique) , une rando dans la montagne avec, baignade dans des cascades, escalade pour descendre , puis remonter par la rivière …

    Les petits déjeuner gargantuesques et de qualité ne sont pas de trop car il faut de l’énergie pour suivre le rythme.

    L'endroit est vraiment intéressant car il fait chaud en journée mais frais la nuit ce qui change de nos autres étapes. Le paysage fait penser un peu à l'automne dans le Bugey, car les matins sont frais et très brumeux, si on enlève les palmiers les cocotiers et autres bananiers,

    Le vendredi arrive pour la visite des grottes mais le Bondinho est en panne pour une durée indéterminée, le guide propose de faire l'aller à pied et le retour à pied . Le terrain est très très escarpé alors on s'abstient car une entorse durant ce voyage serait une catastrophe. On se contentera de visiter le coin et admirer la vue sans fin sur la vallée.

    Lundi matin nos hôtes avec qui on a bien sympathisé , nous accompagnent au centre ville, de là on reprend le Copi pour Tiangua et un bus/frigo pour Fortaleza.

     

     dans les rues d'Ubajara

    rio dos Frades

    une des cascades dos Frados avec baignade

    machine pour presser les cannes à sucre

    cuisson du jus de cannes  pour èpaissir

    moulage et séchage des pains de sucre

    retenue d'eau complètement sèche

    le Bondinho en panne

    un visiteur du soir, petit mais méchant

    fabrication de la cachaça

     

     

     

     


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    FORTALEZA 2 jours  24 et 25/11/14

     

    Le trajet en bus d'Ubujara à Fortaleza ne dure « que » 7heures et on arrive en plein jour en retrouvant la chaleur.

    Le voyage en journée avait un grand intérêt , car on descendait de 850 mètres à 0 en traversant des montagnes de roches, et des plaines désertiques. Cela ressemblait parfois aux déserts américains vus dans les western car il y avait quelques vaches mortes toutes sèches les pattes en l'air le long de la route.

    la sécheresse devient grave un grave problème au brésil si l'on en croit les journaux télévisés, dans la région de Sao Paulo l'eau vient d’être rationnée et les gens achètent de l'eau potable par citerne entière.

    A Ubajara l’étape précédente l'eau était également rationnée par priorité. Dans une ferme visitée les vaches donnaient très peu de lait et il fallait quand même nourrir les veaux , l’éleveur était dépité.

    Il faudrait 3 ans de pluies normales pour reconstituer le stock d'eau des grandes villes, mais ce n'est pas dans les prévisions .

    Des cerveaux ont imaginé depuis longtemps détourner l'eau de grands fleuves pour l'acheminer vers les lieux les plus habités ou plus cultivés . En plus d'un désastre écologique, humain et économique, certains disent que c'est impossible à réaliser car un fleuve ça ne se fabrique pas ,au bout d'un moment celui ci se boucherait naturellement .Les travaux sont pourtant en cours en cours.

    En tout cas de notre bus en traversant le Céara l’état le plus chaud du Brésil on confirme bien que les rivières sont sèches et que tout est brûlé par la chaleur. L’état du Céara est aussi l’état des plus belles plages du Brésil ( carte postale) cela fait oublier la sécheresse.

     

    On avait contacté par mail une auberge de jeunesse à Fortaleza pour une chambre. En arrivant on prend un directement un taxi pour nous y rendre ,car pour se déplacer en bus dans une ville de 2 400 000 habitants il faut une formation préalables.

    Le taxi nous dépose devant l'auberge on sonne , c'est une dame âgée de type nordique qui vient nous ouvrir en parlant en anglais. C'est déplaisant surtout qu'on parle portugais. L'endroit bien que vanter très cool par les guides n'a rien de cool et on voit bien qu'il n'est pas tenu par des brésiliens. Un signe ne trompe pas : pas d'attaches pour hamac dans les chambres, ici toutes les chambres que l'on a loué possédaient une attache pour hamac, ici non. Puis le fait d'avoir installé des caméras partout , entrées des toilettes, cuisine , couloir , jardin etc c'est pas très cool. Il faut dire à la dame que des télés réalité ont été inventées depuis quelques temps ça pourrait l’intéresser.

    Le quartier est très proche des points touristiques de Fortaleza, c'est pratique et vite fait car il n'y presque rien, un petit planétarium, un centre expo artistique, une cathédrale et des zone de vente de produit artisanaux , une ou deux plages. Curieusement c'est la « catedral métropolitana de Fortaleza » qui attira le plus notre attention car l'architecture (construite entre 1939 et 1978) était plus moderne qu'en Europe et puis ça changeait de tout les lieux de culte évangélique appelés « assembleia de deus » que l'on voit partout. Dans des petites villes il peut y en avoir 10 et c'est souvent plein et animé lors des « orations ».

    La ville est réputée pour les sorties nocturnes dans les bars et les boites de nuit, mais ce n'est plus de notre age.

    Les plages auraient pu être agréables pour éviter la chaleur,mais il faut déjà pouvoir rentrer dans l'eau, les vagues énormes empêchent toute tentative. Il y a souvent des noyades, surtout lors de baignade à marée descendante. On nous avait bien mis en garde.

    En fait la plage sert à faire du sport la nuit , quand le jour tombe une marée humaine descend sur le bord de mer et pratique toute sorte de sport, footing , patin skate, gym, shlake, foot... En revanche pour se balader tranquillement l'endroit n'est pas très conseillé en raison des risques de collision avec un des sportif.

    Ces personnes sont des habitants des grattes-ciels qui bordent la plage ou des touristes qui logent dans les hôtels qui bordent la plage. Ils sortent sans danger car il n'ont rien sur eux pour courir, que le strict nécessaire bien entendu.

    La semaine dernière un belge en vacances , qui ne faisait pas de sport , s'est fait détrousser en plein jour sur cette plage. Cela incite à s’entraîner, pour courir vite !

    On a bien senti en arrivant que la ville n’était pas sûre , même si on a pas encore eu de problème ( on croise les doigts) cela se sent. Dans l'auberge on a rencontré un sao paulista qui était en vacances à fortaleza pour le changer de la violence de Sao Paulo ...

    Quand même une alerte, on rentrait de la plage des sportifs, il faisait déjà nuit ( il fait nuit à 18h00) dans une rue toute éclairée, mais peu fréquentée une opel corsa a freiné brusquement à notre hauteur en descendant la vitre. Le passager a commencé à nous demander un renseignement , on était prêt a courir mais on vu que c’était des policiers militaires qui étaient perdus. Heureusement qu'ils avaient leur gilets pare balles et l'insigne sinon on détalait comme des lapins. Avec tous ce qu'on entend sur la violence au Brésil on deviendrait parano. On pense que les brésiliens le sont, peut être avec excès en voyant les barbelés électriques autour des maisons , les vigiles armés devant certains commerces, les miradors devant les immeubles etc

    La chose la plus intéressante que l'on aura vu à Fortaleza c'est le commerce de tissus et de vêtements Il y a des rues entièrement vouées à ces commerces, des entrepôts, des sous sol, qui abritent des centaines de petits box dans lesquels sont exposés des vêtements à des prix incroyable pour nous. Les produits vendus sont made in Brazil. La vente de produits artisanaux est tout aussi présente et gigantesque avec des centres commerciaux à étages et sous sol.

    Par contre il nous a été impossible d'acheter à manger pour cuisiner, aucun marché, épicerie ou centre commerciale à la ronde . Il doit exister ici un quartier spécial pour la nourriture comme pour la santè , le textile, l'artisanat …

    On a donc eu l'occasion de goûter la carne do sol ( la viande du soleil) dans un restaurant . C'est simplement une viande salée et séchée au soleil , on la cuisine comme de la morue en la faisant dessalée. A retenter car on a trouver ça moyennement bon.

    Il est temps pour nous de quitter cette ville sans dire au revoir à l'apprentie cinéaste.Cette fois ci on repart en bus de ville mais en étant épaulé par une sympathique passagère qui nous indique quel bus prendre et où descendre pour aller à la gare routière.

    Il n’empêche qu'on a failli rater l’arrêt car on arrivait pas à se frayer en chemin entre les passagers, sans leur aide pour retarder le départ du bus on restait à Fortaleza un jour de plus.

    Suite du voyage, on va passer de 2 400 000 à 2400 habitants en nous rendant dans un village de pécheurs en direction du sud à Redonda à coté d'Icapui.

     

    traversée du Ceara 1

    traversée du Ceara 2

    traversée du Ceara 3

    traversée du Ceara 4

    traversée du Ceara 5

    Fortaleza vue à partir du centre artistique Dragao do Mar

    des bars colorés dans le quartier du  Dragao do Mar

    encore le centre Dragao do Mar

    la catédral métropolitana de Fortaleza

    centre commercial uniquement artisanal

    un détail du quartier tissus et vètements

    cuir et moustache

    Fortaleza la nuit vue du pont  des anglais

    une rue au hasard

     

     

     

     


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  • Redonda 7 jours

    du 26/11 au 04/12/14 

     

    Redonda est le nom d'un petit village de pécheurs. le nom Redonda vient soit de la forme de la plage soit de la forme d'une dune énorme qui se trouve à un bout. On a pas réussi à avoir une réponse précise.

    Avant de nous rendre à Redonda il faut passer par Aracati une petite ville sans intérêt d’où partent les divers transports pour les sites balnéaire alentours. La route qui va de Fortaleza à la gare routière d'Aracati est une voie express de bonne qualité ce qui permet à notre minibus d'arriver en 3h00.

    Arrivée à Aracati vers 15h30 sous 36° on apprend que le microbus pour Redonda est parti, le prochain c'est pour le lendemain 9h 30 depuis cette gare routière . On se met alors en quête d'une chambre pour passer la nuit.

    Le lendemain matin nouvelle déconvenue le microbus pour Redonda ne part pas de la gare mais de l'autre bout de la ville vers l'église, cela nous apprendra à ne pas vérifier les infos au moins trois fois. C'est parti pour une lourde visite forcée de la ville.

    Enfin on réussi à prendre le tout petit bus pour la plage tant désirée. Il faut savoir que depuis Kourou on a pas encore eu l'occasion de prendre un bain d'eau salée. Les routes pour parcourir les 50 kms sont d'interminables lignes droites sans relief. Le paysage est composé de culture de Cajou, de grands palmiers et des puits de pétrole . Le palmier est important ici, pas pour le cœur, mais pour le bois et les feuilles, ce qui ne sert pas pour les construction fournit un bon combustible qui sert par exemple pour la poterie. Le pétrole lui ,fournit beaucoup de travail aux habitat de la région et la compagnie pétrolière nationale participe activement à la protection de la nature.

    Redonda est en vue le bleu vert de l’océan est très beau presque irréel. Nous demandons au motorista de nous déposer devant la « pousada do pescador » chez qui on a réservé 4 nuits.

    Ici les bus déposent les clients devant la porte de leur maison , en fait il n'y a pas vraiment d’arrêts officiels.

    Après avoir pris possession de la chambre, visite du village. La route principale en terre sépare l'eau des habitations mais dans quelques années il n'y aura plus de route malgré les efforts de certains locaux qui tentent de dresser des obstacles. A part quelques restaurants et quelque épicerie pas grand chose à voir si ce n'est la plage de sable gris avec paillettes dorées ( original).

    Le calme règne ici en maître, tout semble bercé par le rythme des vagues des marées et le départ des pécheurs tôt le matin. Cela nous plaît bien alors on prolonge le séjour de trois jours.

    Petit problème il n'y pas de distributeur ici et la ville la plus proche est à 15 km. Le gérant de la pousada ayant eu vent de ce problème se propose de nous emmener à Icapui en échange on lui paye le carburant. Nous voila parti pour retirer des reals et faire quelques courses mais surprise,notre chauffeur nous offre un véritable parcours touristique au retour.

    On visite tout d'abord un centre de préservation de la mangrove et la mangrove ( financé par la compagnie pétrolière). Si rien n'avait été entrepris , les gens auraient continué à couper le bois pour l’artisanat ou pour en faire du combustible et l'eau aurait envahi les terres .

    Nous avons ensuite visité une association qui fabrique des produits cosmétiques et de la gélatine à base d'algues marines .

    Pour finir on est allé voir des marais salants le sel sert pour être consommé, exporté mais est également utilisé comme revêtement sur les pistes sablonneuses, il devient dure comme de la pierre et ne se dissout pas avec les pluies

    Ce fut une bonne matinée, seul regret pas d'appareil photo, on n’emmène pas l'appareil pour faire les courses.

    Sur le chemin du retour on apprend que le village de Redonda est en conflit avec un village voisin au sujet de la méthode de pèche des langoustes. Les pécheurs de Redonda utilisent des pièges à langoustes qui sélectionne naturellement les grosses langouste et laissent partir les petites. Cette pêche n'est ni dangereuse pour l’espèce, si la trêve de 6 mois est respectée, ni pour le pécheur. De plus toutes les embarcations sont à voile à Redonda.

    En revanche les pécheurs du village voisin pèchent la langouste en plongeant équipés d'un système rudimentaires de respiration sous l'eau. Ils se servent du moteur de leur bateau pour envoyer l'air au pécheur , l'air étant mélangée au gaz échappement des accidents ont été constatés. L’éloignement des villages avec les hôpitaux augmente le risque encouru .Ce genre de pêche n'incite pas à respecter la trêve car il est facile de plonger discrètement n'importe où et ne pas tenir compte de la la taille du crustacés. Donc il y a eu des bagarres entre pécheurs à ce sujet , maintenant le malaise existe encore mais c'est plus calme.

    En ce qui nous concerne les langoustes que l'on a dévoré in extremis ( 2 jours avant la fermeture de la pêche) était de bonne taille on préfère donc la méthode de pêche redondaise.

    Ce matin à 6h30 ( ce pays est incroyable il fait déjà chaud!) nous partons avec le mari de la gérante faire un ballade en janga ( barque plate que l'on pousse avec un bâton) nous allons voir une petite barrière de récif pas très loin de la plage. Hélas on ne verra que quelques poissons tropicaux.

    Son mari reconnaît que la pêche en mer avec cette petite barque est dangereuse, d'autant plus que les pécheurs partent à trois pour plusieurs jours dans cette coquille de noix. La semaine dernière une embarcation s'est retournée sous la force du vent, les trois marins ont nagé durant trois jours accrochés à des débris. Ils sont encore aujourd'hui à l’hôpital complètement déshydratés. La chance leur a s ourit car un bateau les a repéré au large de Redonda .Ce n'est pas le cas tout le temps, il y 3 ans 7 d'entre eux ne sont jamais revenus.

    Certains de ces pêcheurs ( surtout leurs épouses ) préféreraient promener  des touristes pour gagner leur vie.Mais ici le tourisme n'est pas développé partout soit par choix soit par par méconnaissance du potentiel de ces régions.

    La semaine s'est écoulée très vite on quitte nos petits déjeuner géants, la tranquillité du village et la gentillesse des habitants. Il est temps de mettre les voiles pour Aracati, prendre un bus de nuit pour passer quelques jours à Joao Pessoa, un bref retour en ville.

    arrivée à Redonda

    on se gare comme on peut

    LA rue principale qui bientôt sera mangée par les vagues

    une averse tropicale bienfaisante

    la spécialité du coin

    la maison du gardien des langoustes

    les gondoles  de Redonda

    petite île de recif à marée basse

    repos des pécheurs

    pub gratuite pour la pousada

    coucher de soleil à 17h45 c'est bien pratique

     

     

     


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    pirão

    Le fameux pirão de la cuisine populaire brésilienne n'est rien d'autre qu'une espèce de purée. Mais la grande différence réside dans le bouillon utilisé pour notre pirão. La préparation en est toute simple: on fait bouillir le bouillon, puis on ajoute de la farine de manioc (également mais ou riz) tout en mélangeant.

    Passons à l'essentiel et voyons les principaux types de pirões:

     

    • le pirão de peixe (poisson): on ajoute de la farine de manioc au bouillon de la cuisson du poisson et vlan, voilà du pirão de peixe! Il n'y a plus qu'à le servir avec le poisson en question

    • le pirão de carne (viande): même chose avec du bouillon de viande

    • le pirão de caranguejo (crabe): on ajoute de la farine de manioc dans le bouillon de la cuisson

    • le pirão de camarão (crevettes): vous l'aurez deviné, on ajoute de la farine au bouillon de la cuisson des crevettes et, oh la la, voilà du bon pirão de camarão que l'on dégustera avec les crevettes

    • le pirão de galinha (poule): idem au précédent, mais avec le bouillon de poule

     


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